Négociation relative aux mesures salariales de branche au 1er janvier 2025

Rédigé le 17/10/2024


La CGT toujours engagée pour l'alternance et la valorisation des salaires : deux points dans cette négociation : 

1. Négociation d’un accord relatif à la formation et à l’alternance dans la branche des IEG

La délégation CGT a rappelé nos exigences en matière de formation professionnelle continue.

A savoir :

  • La nécessité d’associer le bilan à 6 ans de l’Entretien Professionnel, pour rappel 3 EP sur la période et 1 entretien formation non obligatoire. 3000 € d’abondement du CPF en cas de non-respect. (L6323-13)
  • Pour les salariés qui ont un niveau de qualification inférieur au niveau 3 (CAP/BEP), le montant de l’abondement du CPF passe de 500€ à 800€ annuel avec un plafond à 8000€.
  • La rémunération des apprentis entre 18 et 20 ans sera revalorisé à 45% (+2%) la première année et à 55% la deuxième année (+4%).
  • Concernant les tuteurs, l’activité spécifique engagée sera prise en compte lors des entretiens d’évaluation. La prime tutorale a été revalorisée à 200€ pour la mission.

2. Négociation relative aux mesures salariales de branche au 1er janvier 2025 : présentation des éléments de contexte

Sur la période 2020-2023, c’est un déficit de 5% du SNB par rapport à l’inflation qui est subit par les agents. Sur ces aspects, la réponse des employeurs a été cinglante : « Le SNB ne couvrira pas l’inflation ! Pour la couvrir, les salariés devront compter sur l’évolution de leur ancienneté, ainsi que sur leurs avancements individuels ».

Quid de la reconnaissance et d’une évolution de notre pouvoir d’achat ?
Un autre point inquiétant reste l’effacement de notre grille de salaire. Avec une augmentation de 2% du SMIC au 1er novembre 2024, l’écart avec notre bas de grille (NR50 échelon 4) sera seulement de 10 €.
Pour les employeurs, la possibilité que les agents disposent d’un bas de grille égal au SMIC+2% ne se ferait que si une modernisation plus globale de la grille était discutée ! Evidemment, cette transformation comportera de très probables avantages plus conséquents pour les employeurs.
Nous ne pouvons plus accepter que les richesses que nous produisons continuent d’être si mal partagées.

Nous devons obtenir ce qui nous est dû. Alors en premier lieu le SNB doit combler l’inflation !